Les gestionnaires de portefeuilles de fonds communs de placement ont fait l’objet d’un examen rigoureux à la suite de la dernière crise financière. Les statistiques indiquaient en effet qu’une nette majorité de ceux qui géraient activement des portefeuilles étaient incapables de générer un rendement supérieur à celui de leur indice de référence sur de longues périodes. Plus particulièrement, plus de 50 % des gestionnaires actifs aux États-Unis n’arrivaient pas à obtenir une meilleure performance que celle de l’indice américain Wilshire 5000 Total Market, même dans un marché baissier, notamment de 2007 à 2009. Ces piètres résultats ont soulevé une question : pourquoi devrais-je investir l’argent de mes clients dans des fonds communs de placement comportant des frais de gestion élevés alors qu’un indice passif de FNB pondéré en fonction de la capitalisation avait des chances statistiquement significatives de produire de meilleurs rendements au fil du temps?

Évidemment, il y a des exceptions à toute règle, et les portefeuilles de certains gestionnaires actifs réussissent mieux que leur indice. C’est notamment le cas en ce qui concerne les catégories d’actifs de plus petite taille et moins liquides, comme les titres des marchés émergents et les actions privilégiées. Cependant, la majorité des gestionnaires actifs obtenant un jour des résultats figurant dans le premier quartile ne performe plus aussi bien cinq ans plus tard. Ce manque de persistance des fonds communs de placement a été une autre raison pour laquelle je suis passée aux FNB.

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